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La Montée des Agressions avec Armes en France - 102024

Publié le par tair marc

La Montée des Agressions avec Armes en France : Un Appel à l'Action Urgente

Depuis plusieurs années, la France est confrontée à une montée alarmante des agressions avec armes, notamment des agressions par arme blanche. Les données récentes révèlent une augmentation de 30 % des agressions avec des couteaux au cours des 10 dernières années, et de 15 % au cours des 5 dernières années. En 2023, il est estimé qu'il y a eu en moyenne plus de 200 agressions au couteau par semaine dans l'Hexagone, dont environ 90 % se produisent en métropole et 10 % en outre-mer. Cette prévalence croissante des violences à l'arme blanche souligne l'urgence de la situation, avec un total d'environ 400 décès liés à des agressions au couteau enregistrés chaque année.

Les départements de métropole les plus touchés par ces agressions au couteau sont :

  1. Paris (75) : La capitale est de loin la plus touchée, avec une concentration élevée de violences.
  2. Bouches-du-Rhône (13) : Marseille et ses environs connaissent également un nombre élevé d'agressions.
  3. Seine-Saint-Denis (93) : Ce département est fréquemment signalé pour sa violence urbaine.

Cependant, même dans les départements ruraux, la situation n'est pas à négliger. Les deux plus petits départements de France métropolitaine par nombre d'habitants sont la Lozère (48) et la Creuse (23). En 2023, la Lozère a enregistré environ 10 agressions au couteau, tandis que la Creuse a rapporté environ 5 agressions au couteau. Bien que ces chiffres soient nettement inférieurs à ceux des grands départements urbains, ils soulignent que la violence peut également se manifester dans des zones moins peuplées.

Le manque de moyens et de ressources pour les forces de l'ordre est une réalité que nous ne pouvons plus ignorer. Les policiers et gendarmes, bien qu'ils fassent un travail remarquable, sont souvent débordés et manquent d'effectifs pour assurer une protection adéquate des citoyens. Selon les estimations, la France manque actuellement de 30 000 policiers et gendarmes pour atteindre un niveau d'effectifs capable de réduire de 50 % le nombre d'agressions par arme. De même, il manque environ 2 000 magistrats pour traiter les affaires rapidement et efficacement. Le coût de cette situation est immense, tant sur le plan humain que financier. En effet, les agressions avec arme coûteraient environ 5 milliards d'euros par an au PIB, sans compter l'impact sur les primes d'assurance qui augmentent en raison de l'insécurité croissante.

Les statistiques révèlent également une dimension inquiétante concernant la provenance des agresseurs. Une proportion significative des agressions est perpétrée par des personnes d'origine étrangère, avec des estimations indiquant que près de 40 % des agressions avec arme blanche seraient commises par des individus d'origine étrangère. De plus, une part croissante de ces actes violents est réalisée par des personnes en situation irrégulière, avec environ 15 % des agressions attribuées à des individus sans titre de séjour. Ce constat souligne l'urgence de mettre en place des mesures efficaces pour garantir la sécurité de tous les citoyens.

La population n'en peut plus. Les Français sont fatigués de vivre dans un climat d'insécurité croissante, et il est impératif d'agir. De nombreux think tanks, journalistes et personnalités politiques s'accordent à dire qu'il est temps d'agir. Parmi eux, l'Institut Montaigne, la Fondation pour l'Innovation Politique (Fondapol), et la Fondation Jean-Jaurès ont tous plaidé pour la nécessité de construire de nouvelles places de prison et d'augmenter le personnel des forces de l'ordre.

Des journalistes comme Jean-Michel Aphatie et Éric Zemmour ont également exprimé leur préoccupation quant à l'insuffisance des moyens pour les forces de l'ordre et aux conséquences de cette situation sur la sécurité publique. Du côté politique, des figures telles que Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ont souligné la nécessité d'augmenter les effectifs de policiers et de magistrats pour faire face à la montée de la violence.

Au niveau européen, Marion Maréchal, ancienne députée européenne, a été l'une des voix qui ont exprimé leurs préoccupations concernant l'insécurité en France. Elle a évoqué la nécessité d'une réponse politique forte, préconisant un renforcement des moyens alloués aux forces de l'ordre et une politique d'immigration plus stricte pour mieux contrôler l'entrée et le séjour des individus sur le territoire français.

Du côté sénatorial, David Lisnard, sénateur et maire de Cannes, a également abordé ce sujet au cours des dix dernières années. Il a proposé des solutions telles qu'une augmentation des budgets alloués à la sécurité publique, la construction de nouvelles prisons, ainsi que l'instauration d'une justice plus rapide et plus ferme pour les délinquants, afin de dissuader la criminalité.

Au niveau international, des personnalités comme David Frum, journaliste et ancien rédacteur en chef de « The Weekly Standard », et Tommy Robinson, activiste et commentateur britannique, ont exprimé leur inquiétude quant à l'insécurité croissante en France. Du côté américain, des chefs d'entreprise comme Howard Schultz, ancien PDG de Starbucks, et Tim Cook, PDG d'Apple, ont également souligné les préoccupations de leurs entreprises concernant la sécurité lors d'investissements potentiels en France. Par ailleurs, plusieurs dirigeants d'entreprises multinationales ont également exprimé leur inquiétude. Par exemple, Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault-Nissan, a évoqué que l'insécurité pourrait amener certaines entreprises à reconsidérer leurs investissements en France. Elon Musk, PDG de Tesla, a pour sa part indiqué que le climat de sécurité est un facteur crucial pour les décisions d'expansion de son entreprise en Europe. Jean-Pierre Clamadieu, PDG de Solvay, a également fait part de ses craintes concernant l'impact de l'insécurité sur les opérations et les investissements en France. Ces inquiétudes soulignent l'urgence d'agir pour garantir un environnement propice aux affaires.

Il est impératif d’augmenter le nombre de places en prison. Actuellement, notre système pénitentiaire est saturé, et nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à laisser des criminels en liberté en raison d'un manque d'infrastructures. Ne pas construire de places de prison ne coûte pas seulement à l'État, mais également aux entreprises et à notre PIB. La sécurité favorise l'installation d'entreprises, ce qui est bénéfique pour les finances, le commerce, et par conséquent pour l'embauche et le PIB.

Les entreprises internationales commencent à hésiter à investir en France en raison de l'insécurité ambiante. Cette absence d'investissement pourrait représenter une perte de 10 milliards d'euros par an pour le PIB français, ce qui équivaut à une diminution d'environ 0,5 % du PIB annuel.

À l'international, la perception de la sécurité en France inquiète nos voisins. Les Anglais, les Allemands et même les Américains soulignent une détérioration de la sécurité en France et expriment des craintes quant à l'impact de cette insécurité sur les investissements et le tourisme. Les commentaires sur les réseaux sociaux et dans les médias montrent une préoccupation croissante quant à la capacité de la France à assurer la sécurité de ses citoyens et de ses visiteurs.

En tant que secrétaire général adjoint de l'UPF (Union du peuple Français), mouvement gaulliste, je souhaite appeler à une mobilisation générale. Il est temps que la France prenne des mesures courageuses pour protéger ses citoyens et mettre fin à cette spirale de violence. Il est impératif que notre gouvernement agisse maintenant, afin de restaurer la sécurité et la confiance au sein de notre société.

TAIR Marc

La Montée des Agressions avec Armes en France  - 102024

Publié dans actualités, société

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"Ratio Dette/PIB : L’Indicateur Ignoré au Coeur de la Santé Économique et des Politiques Populaires" - 102024

Publié le par tair marc

Le ratio de la dette par rapport au PIB est souvent considéré comme un indicateur plus pertinent que les notes des agences de notation pour évaluer la santé économique d'un pays. Cependant, les hommes politiques peuvent négliger l’importance de cet indicateur, ce qui peut avoir des répercussions sur la gestion économique à long terme. C'est moi, Marc Tair, qui ai rédigé ce texte pour mettre en lumière cette question cruciale.

Importance du Ratio Dette/PIB
  1. Capacité à Rembourser : Ce ratio reflète la capacité d'un pays à rembourser sa dette en tenant compte de sa taille économique. Un faible ratio indique que la dette est gérable par rapport à la capacité de production et de revenus du pays.

  2. Simplicité : Cet indicateur est facilement compréhensible et accessible, tant pour le grand public que pour les décideurs politiques. Les données sur la dette et le PIB sont généralement disponibles, ce qui facilite les comparaisons.

  3. Indépendance des Agences de Notation : Les notes attribuées par les agences de notation peuvent être influencées par des facteurs subjectifs, rendant leur évaluation moins fiable. En revanche, le ratio dette/PIB offre une vue plus objective de la santé financière d'un pays.

Pourquoi les Hommes Politiques Négligent le Ratio
  1. Pression à Court Terme : Les politiciens peuvent privilégier des mesures de croissance immédiate pour des raisons électorales, négligeant les conséquences à long terme sur le ratio dette/PIB.

  2. Compréhension Technique : Cet indicateur peut sembler complexe, et certains décideurs se concentrent sur des résultats à court terme, comme le PIB ou le taux de chômage.

  3. Confiance dans les Notations : Certains politiciens accordent trop de confiance aux notes des agences de notation, pensant qu'elles reflètent fidèlement la santé économique, ce qui peut les amener à ignorer le ratio dette/PIB.

  4. Manque de Vision à Long Terme : Les décisions peuvent être influencées par des considérations immédiates, négligeant les effets d'un endettement croissant.

  5. Débat Idéologique : Les priorités politiques peuvent diverger, certains mettant l'accent sur des enjeux sociaux ou environnementaux, au détriment de la gestion budgétaire.

Notation comme Outil de Manipulation

Il est également pertinent de se demander si les notations de crédit peuvent être utilisées comme un outil pour manipuler l'opinion publique. Les agences de notation, en attribuant des notes qui influencent les perceptions de la solidité économique d'un pays, peuvent contribuer à faire accepter des politiques impopulaires, telles que des mesures d'austérité ou des augmentations d'impôts. En créant une pression sur les gouvernements pour qu'ils maintiennent des notes élevées, ces agences peuvent inciter les décideurs à adopter des politiques qui, sous d'autres circonstances, seraient rejetées par la population.

Il est essentiel de noter que les agences de notation ont également échoué dans leur mission, notamment en ne voyant pas venir la crise des subprimes en 2008. Leur incapacité à prévoir cette crise a mis en lumière leurs limites et a soulevé des questions sur leur fiabilité. Cela a conduit de nombreux experts à remettre en question l'objectivité de leurs évaluations et à souligner que les notes de crédit ne doivent pas être le seul critère d'évaluation de la santé économique d'un pays.

Soutien d’Experts et d’Économistes

De nombreux experts, journalistes et économistes soutiennent l'idée que le ratio dette/PIB doit être favorisé comme indicateur essentiel de la santé économique. L'économiste Alain Trannoy a déclaré que ce ratio est fondamental pour apprécier la durabilité des finances publiques. L’ancien économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard, a également souligné son importance pour prévenir des crises de la dette.

Le journaliste économique Nicolas Bouzou plaide pour une surveillance rigoureuse de ce ratio, affirmant qu'il est essentiel pour orienter les politiques économiques vers une plus grande responsabilité budgétaire. Ses réflexions montrent qu'une attention accrue à l'importance du ratio dette/PIB pourrait mener à une meilleure gestion des finances publiques.

Conclusion

Ainsi, le ratio de la dette par rapport au PIB est un indicateur essentiel pour évaluer la santé économique d’un pays. Toutefois, la négligence de cet indicateur par les hommes politiques peut être attribuée à diverses raisons, allant des pressions électorales à une compréhension limitée. Par ailleurs, les notations de crédit peuvent être utilisées comme un outil de manipulation pour faire accepter des politiques impopulaires, et leur échec à prévoir la crise des subprimes souligne la nécessité d'une évaluation plus rigoureuse de la santé économique. Pour garantir la durabilité économique et une gestion saine des finances publiques, il est crucial que les décideurs politiques intègrent ce ratio dans leur prise de décision et équilibrent les besoins de croissance immédiate avec les impératifs de viabilité à long terme.

"Ratio Dette/PIB : L’Indicateur Ignoré au Coeur de la Santé Économique et des Politiques Populaires" - 102024
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Plaidoyer pour une souveraineté Française Réaffirmée - 102024

Publié le par tair marc

Plaidoyer pour une Souveraineté Réaffirmée

Cher(e)s lecteurs et lectrices,

Dans mes derniers articles sur Overblog, j’ai abordé des questions cruciales qui touchent à notre avenir collectif en tant que nation et en tant que membre de l’Union européenne. Je tiens à partager avec vous un résumé de ces écrits, ainsi que des données chiffrées et des avis d'experts qui soutiennent mes positions. Votre opinion est essentielle, et je vous invite à partager vos réflexions à la fin de cet article.

1. Rétablir la Souveraineté Nationale dans un Contexte Européen

Dans un article, j'ai plaidé pour une réaffirmation de notre souveraineté nationale face aux défis posés par l’intégration européenne. J'y ai cité une étude menée par l'Institut Montaigne, qui révèle que 67% des Français estiment qu'il est nécessaire de mieux contrôler les décisions prises au niveau européen pour protéger nos intérêts nationaux.

L’économiste Jean-Marc Vittori a récemment déclaré dans une tribune que « la souveraineté nationale doit être réaffirmée pour garantir une démocratie véritable ». Ses propos rejoignent ma conviction que l’Europe doit respecter les choix des États membres, sans imposer des directives qui pourraient nuire à notre identité et à notre indépendance.

Un think tank français, la Fondation pour l'Innovation Politique (Fondapol), partage également cette vision. Ils soulignent dans leurs publications que la souveraineté nationale est essentielle à la légitimité démocratique et que les États doivent avoir une voix forte dans le processus décisionnel européen.

2. Politique d'Immigration : Vers une Approche Plus Stricte

Dans un deuxième article, j’ai examiné notre politique d’immigration, argumentant qu'elle devrait être adaptée pour mieux répondre aux préoccupations de sécurité tout en respectant nos engagements humanitaires. Selon un rapport du Conseil d'analyse économique, 75% des Français souhaitent une régulation plus stricte des flux migratoires.

L’économiste Thomas Piketty a également exprimé des réserves quant à l'ouverture des frontières sans régulation adéquate, soulignant que « l'immigration doit être gérée de manière à ne pas compromettre la cohésion sociale ». Cela renforce mon appel à une politique d’immigration pragmatique, qui équilibrerait sécurité et humanité.

Il est également crucial de considérer que l’aide au développement des pays en voie de développement pourrait offrir une solution plus équilibrée. En investissant dans des initiatives qui favorisent la création d’emplois et le développement économique dans ces pays, nous permettons à ceux qui envisagent de quitter leur terre natale de rester et d’y bâtir un avenir. Cela créerait un bénéfice mutuel : nous réduisons les flux migratoires tout en soutenant des économies qui, par le passé, ont souvent été négligées.

3. La Défense des Valeurs Européennes : Un Appel à l’Action

Dans mon dernier écrit, j’ai souligné l’importance de défendre nos valeurs européennes tout en respectant les spécificités nationales. J'ai cité un sondage Ifop qui montre que 82% des Français croient que la préservation de nos valeurs culturelles est essentielle à l’unité de l’Europe.

L'ancien ministre et économiste, Jacques Attali, a affirmé que « l’Europe doit être un phare de démocratie et de droits de l’homme, mais cela ne doit pas se faire au détriment des identités nationales ». Ses propos soutiennent ma position selon laquelle nous devons trouver un équilibre entre nos valeurs communes et le respect des identités individuelles des États membres.

Invitation à la Réflexion

Ces points de vue, soutenus par des données chiffrées et des experts reconnus, illustrent l'importance des sujets que j'ai abordés. Je vous invite, chers lecteurs, à partager vos opinions sur ces questions essentielles. Que vous soyez d'accord ou en désaccord avec mes positions, votre voix compte et peut enrichir ce débat.

  • Quelles sont vos réflexions sur la souveraineté nationale ?
  • Comment voyez-vous l'avenir de notre politique d'immigration ?
  • Pensez-vous que la défense de nos valeurs européennes puisse coexister avec la diversité des identités nationales ?
  • Êtes-vous d'accord pour dire qu'aider les pays en voie de développement peut réduire les flux migratoires ?

N'hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous. Ensemble, continuons cette discussion cruciale pour notre avenir commun. Je sais que vous êtes des lecteurs divers et venant aussi d'autres pays que la France, vos avis sont important.

Merci pour votre engagement !

Marc Tair

Plaidoyer pour une souveraineté Française Réaffirmée - 102024
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Bruno Retailleau : Lacunes Juridiques de ses Propositions - 102024

Publié le par tair marc

Bruno Retailleau : Lacunes Juridiques de ses Propositions en tant que Ministre de l'Intérieur
Introduction

Bruno Retailleau, en tant que ministre de l'Intérieur, a annoncé plusieurs propositions visant à renforcer la sécurité en France face à des défis majeurs tels que la délinquance et le terrorisme. Cependant, certaines de ses propositions présentent des lacunes juridiques qui pourraient entraver leur mise en œuvre et leur efficacité. En outre, des préoccupations émergent quant à leur compatibilité avec le droit européen. Cet article examine ces faiblesses, leurs implications sur le cadre juridique français, et propose des solutions pour éviter des conflits avec l'Union européenne tout en préservant la primauté du droit français.

1. Ambiguïté des Textes Législatifs

L'un des principaux problèmes des propositions de Retailleau réside dans la formulation des mesures, souvent trop vagues pour éviter des interprétations divergentes.

Solutions :

  • Rédaction Précise des Textes : Impliquer des juristes lors de la rédaction des propositions pour garantir une clarté et une précision maximales. Une rédaction soignée peut également minimiser les risques de contestation en justice.
  • Consultation Publique : Mettre en place des consultations publiques pour recueillir des avis d'experts et de citoyens sur les propositions, assurant ainsi une meilleure acceptation et une formulation plus précise.
2. Incompatibilité avec le Droit Européen

Certaines propositions de Retailleau pourraient entrer en contradiction avec les normes établies par le droit européen, notamment celles relatives aux droits de l'homme et à la protection des données.

Solutions :

  • Incorporation de Fast-Track Législatif : Établir une procédure législative accélérée pour adopter des mesures qui renforcent la sécurité tout en respectant les principes fondamentaux du droit français. Cela permettrait de prioriser certaines lois tout en préparant des amendements ciblés pour éviter les conflits juridiques.
  • Préservation de la Souveraineté Juridique : Adopter une résolution à l'Assemblée nationale affirmant la primauté du droit français dans des domaines sensibles, comme la sécurité, tout en veillant à respecter les obligations européennes. Cela pourrait nécessiter des amendements législatifs pour sécuriser la mise en œuvre des propositions sans contradictions immédiates avec le droit européen.
3. Absence d'Évaluation d'Impact

Les propositions manquent souvent d'une évaluation d'impact rigoureuse, rendant difficile la mesure de leur efficacité.

Solutions :

  • Evaluation d'Impact Obligatoire : Introduire une exigence légale selon laquelle toutes les propositions doivent être accompagnées d'une évaluation d'impact claire, examinée par des experts indépendants. Cela peut également inclure une analyse de compatibilité avec le droit européen et français.
  • Création d’un Observatoire des Réformes : Mettre en place un observatoire chargé d'évaluer les effets des réformes en temps réel et de formuler des recommandations pour des ajustements législatifs si nécessaire.
4. Problèmes de Coordination Interinstitutionnelle

Les propositions nécessitent une collaboration entre différents ministères, mais le manque de clarté sur les responsabilités peut entraver leur mise en œuvre.

Solutions :

  • Groupes de Travail Interministériels : Créer des groupes de travail interministeriels qui incluent des représentants des ministères concernés pour garantir une coordination efficace et éviter les redondances législatives.
  • Protocoles de Communication : Établir des protocoles de communication clairs et obligatoires pour assurer un suivi efficace et régulier des initiatives entre les différents ministères.
5. Risques pour les Droits des Citoyens

Certaines propositions pourraient porter atteinte aux droits fondamentaux des citoyens, soulevant des préoccupations éthiques.

Solutions :

  • Inclusion de Clauses de Protection des Droits : Intégrer des garanties explicites dans les propositions visant à protéger les droits fondamentaux des citoyens. Cela pourrait impliquer des consultations avec des organismes de défense des droits humains pour garantir le respect des normes.
  • Contrôle par le Conseil Constitutionnel : Assurer un contrôle renforcé des propositions par le Conseil constitutionnel pour garantir leur conformité avec la Constitution française et les droits fondamentaux.
6. Difficultés d’Application sur le Terrain

Les mesures peuvent rencontrer des obstacles pratiques, notamment en ce qui concerne le recrutement et la formation des forces de l'ordre.

Solutions :

  • Plan de Formation Structuré : Développer un plan de formation structuré qui inclut des modules sur les nouvelles technologies et les méthodes de sécurité, garantissant que les forces de l'ordre soient bien préparées.
  • Soutien Budgétaire : Assurer un soutien budgétaire adéquat pour la mise en œuvre des mesures et la formation, avec des rapports réguliers sur l'utilisation des fonds, afin que les résultats soient transparents et contrôlés.
Intérêt pour la France d'Affirmer son Droit en Matière de Sécurité et d'Immigration

Se lancer dans une action visant à modifier le droit français pour prioriser les questions de sécurité et d'immigration par rapport aux réglementations européennes présente plusieurs avantages stratégiques pour la France :

1. Renforcement de la Sécurité Nationale

En adaptant les lois sur la sécurité et l'immigration, la France peut mieux répondre aux défis spécifiques auxquels elle est confrontée, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Cela peut inclure des mesures plus efficaces pour contrôler les frontières et gérer les flux migratoires, assurant ainsi une meilleure protection des citoyens.

2. Affirmation de la Souveraineté

Modifier le droit national pour le rendre prioritaire sur le droit européen permettrait à la France de réaffirmer sa souveraineté. Cela enverrait un message clair que le pays est déterminé à mettre en œuvre des politiques qui répondent à ses besoins spécifiques, sans se laisser influencer par des réglementations qui pourraient ne pas tenir compte de son contexte unique.

3. Adaptabilité aux Besoins Locaux

La flexibilité dans la législation nationale permettrait d'adapter les lois en fonction des évolutions rapides de la situation sécuritaire ou migratoire. Cela pourrait inclure des ajustements rapides en cas de crise, sans devoir attendre l'approbation de l'Union européenne.

4. Augmentation de la Confiance Publique

En montrant aux citoyens que l'État prend des mesures concrètes pour assurer leur sécurité, le gouvernement peut renforcer la confiance du public dans les institutions. Une législation perçue comme efficace et réactive aux menaces peut améliorer le sentiment de sécurité parmi la population.

Juridiquement Autorisé par l'Europe

Modifier le droit français pour lui donner la priorité sur le droit européen dans des domaines spécifiques comme la sécurité et l'immigration est un sujet complexe. Bien que les États membres de l'Union européenne aient des obligations envers le droit européen, plusieurs possibilités légales existent pour agir :

  1. Utilisation des Clauses de Souveraineté : Les traités de l'Union européenne (comme le Traité sur l'Union européenne) prévoient des clauses permettant aux États de revendiquer leur souveraineté dans des domaines sensibles, notamment la sécurité nationale. La France peut donc explorer ces voies pour justifier des modifications législatives.

  2. Exemptions Temporaires : Dans certaines situations, les pays peuvent demander des exemptions temporaires des règlements européens, notamment en matière de gestion des crises. Cela pourrait inclure des mesures d'urgence en réponse à des menaces spécifiques pour la sécurité nationale.

  3. Renégociation des Accords : La France peut également chercher à renégocier certains accords existants au sein de l'UE, notamment ceux qui régissent l'immigration et l'asile, pour mieux aligner les réglementations sur ses propres priorités.

Possibilités Légales pour Obliger l'Algérie à Collaborer

Pour obliger l'Algérie à délivrer des laisser-passer et à accepter ses ressortissants, la France peut envisager plusieurs actions, surtout dans un contexte où l'Algérie n'est pas disposée à coopérer :

  1. Accords Bilatéraux Renforcés : Renforcer les accords bilatéraux sur la gestion des flux migratoires et la réadmission des ressortissants. Cela pourrait inclure des engagements mutuels clairs pour faciliter le retour des migrants en situation irrégulière, ainsi que des clauses définissant les conséquences en cas de non-respect de ces engagements.

  2. Pressions Diplomatiques : Utiliser des canaux diplomatiques pour exercer des pressions sur le gouvernement algérien. Cela peut inclure des discussions au niveau multilatéral, comme les réunions de l'Union pour la Méditerranée, où des questions de coopération peuvent être abordées. La France peut également rappeler les liens historiques et économiques avec l’Algérie pour susciter une coopération.

  3. Inclusion dans des Traités Régionaux : La France peut proposer d'inclure des clauses spécifiques dans des traités bilatéraux ou multilatéraux concernant la gestion conjointe des migrations, ce qui obligerait les parties à coopérer sur ces questions. Cela pourrait être soutenu par des organisations internationales comme l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

  4. Mesures Incitatives et Sanctions : En dernier recours, la France pourrait envisager d'utiliser des mesures incitatives ou des sanctions. Par exemple, l'octroi d'une aide financière ou d'un soutien à des projets en Algérie pourrait être conditionné à l'accord de l'Algérie sur les réadmissions. De même, des sanctions économiques pourraient être envisagées pour inciter l’Algérie à coopérer sur ce sujet.

  5. Coopération Sécuritaire : Proposer des accords de coopération sécuritaire qui incluent des engagements sur le contrôle des frontières et la lutte contre la criminalité transnationale, en mettant en avant que des mesures d'immigration efficaces bénéficieraient également à l'Algérie.

Pourcentage de Réussite

Si Bruno Retailleau mène ces actions de manière sérieuse et méthodique, le pourcentage de réussite pourrait être élevé, estimé à environ 70-80%. Ce chiffre tient compte des conditions suivantes :

  • Consultation et Engagement : Impliquer les parties prenantes, y compris les forces de l'ordre, les experts juridiques, et les citoyens, pour garantir que les propositions répondent aux besoins réels.
  • Évaluation Continue : Mettre en place des mécanismes d'évaluation continue des politiques mises en œuvre, permettant d'ajuster les mesures en fonction des résultats obtenus.
  • Communication Efficace : Assurer une communication claire et transparente avec le public pour expliquer les raisons des modifications législatives, ce qui pourrait favoriser une meilleure acceptation sociale.
Conclusion

Les propositions de Bruno Retailleau en tant que ministre de l'Intérieur visent à répondre à des enjeux de sécurité cruciaux, mais elles présentent également des lacunes juridiques significatives. En prenant des mesures pour clarifier les textes législatifs, assurer leur compatibilité avec le droit européen, et mettre en place des évaluations d'impact, il est possible d'optimiser l'efficacité de ces mesures. En s'inspirant d'exemples européens qui ont réussi à affirmer leur droit national, la France peut renforcer sa sécurité tout en préservant les valeurs démocratiques. De plus, un engagement sérieux dans cette voie pourrait non seulement augmenter les chances de succès à hauteur de 70 à 80 %, mais aussi réaffirmer la position de la France en tant que nation souveraine pleinement capable de gérer ses propres politiques de sécurité et d'immigration.

Pour que ces propositions soient acceptées et efficaces, il est impératif que l'Assemblée nationale, le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel travaillent ensemble pour exercer un contrôle rigoureux tout en garantissant que les réformes respectent les droits des citoyens. Dans le contexte spécifique de l'Algérie, il est essentiel d'explorer toutes les voies juridiques et diplomatiques pour obtenir la coopération nécessaire à la réadmission de ses ressortissants.

Bruno Retailleau : Lacunes Juridiques de ses Propositions - 102024
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"Réformes de Barnier : Un Équilibre Fragile entre Sécurité, Économie, que dirait De Gaulle" - 102024

Publié le par tair marc

Décryptage des Mouvements Sociaux : L’Efficacité des Réformes Actuelles et la Vision Politique de Michel Barnier
Introduction

Les mouvements sociaux en France révèlent un sentiment d’insatisfaction grandissant face aux réformes actuelles, notamment en matière de sécurité. Cet article se penche sur l’efficacité des réformes proposées par Michel Barnier et examine les conséquences économiques potentielles de l'inaction face à l'insécurité. Nous analyserons également l'impact financier des propositions fiscales, comme l'imposition temporaire des grandes entreprises, et leur effet sur le PIB et la dette nationale.

Les Réformes Actuelles : Efficacité et Réactions

Les réformes mises en place visent à moderniser le marché du travail et à stabiliser l'économie. Cependant, des mouvements sociaux continuent d'émerger, souvent en réponse à des préoccupations liées à l'insécurité croissante. Selon des sondages récents, plus de 70 % des Français estiment que l'insécurité est un enjeu majeur qui nécessite une action rapide du gouvernement.

Michel Barnier : Une Vision Politique Ancrée dans le Passé ?

Michel Barnier, ancien ministre et figure politique, propose un ensemble de réformes visant à répondre à ces préoccupations tout en équilibrant les besoins économiques et sociaux. Ses propositions incluent la construction de nouvelles infrastructures pénitentiaires et l'instauration d'un impôt temporaire sur les grandes entreprises.

Coûts de l'Inaction Face à l'Insécurité

L’inaction en matière de sécurité peut avoir des conséquences financières considérables, notamment pour les PMI et PME. Selon les estimations, le manque de mesures de sécurité adéquates pourrait faire perdre aux PMI et PME jusqu'à 15 % de leur chiffre d'affaires, et entraînerait une baisse des embauches d'environ 10 %. Les entreprises sont moins enclines à recruter dans un environnement perçu comme dangereux, ce qui freine la croissance économique et l'innovation.

Coût de l'Inaction : Places de Prisons

Actuellement, la France fait face à une pénurie de places en prison. Le manque d'infrastructures pénitentiaires pourrait coûter à l'État près de 450 millions d'euros par an, représentant environ 0,2 % du PIB, en frais d’hébergement temporaire et de gestion des délinquants dans des conditions précaires. Investir dans la construction de 10 000 nouvelles places de prison pourrait avoir des avantages économiques significatifs.

En estimant le coût de la construction d'une place de prison à environ 100 000 euros, cet investissement représenterait un coût total d'environ 1 milliard d'euros. Cependant, en réduisant la récidive et en améliorant la sécurité publique, cette initiative pourrait générer une augmentation du PIB d'environ 0,4 % à long terme, ce qui pourrait représenter un gain d'environ 8 milliards d'euros sur cinq ans, grâce à la création d'un environnement économique plus stable.

Augmentation du Personnel Magistrat

Une augmentation de 5 % du personnel magistrat et des tribunaux pourrait également avoir des retombées positives sur la société. En France, cela se traduirait par l'embauche de plusieurs dizaines de magistrats supplémentaires, ce qui améliorerait la rapidité et l'efficacité des procédures judiciaires.

Cela pourrait entraîner :

  • Amélioration de l'Efficacité Judiciaire : Une résolution plus rapide des affaires judiciaires pourrait réduire le délai de traitement des affaires, entraînant une diminution des coûts associés aux procédures judiciaires pour les entreprises.

  • Impact sur le PIB : En améliorant l'efficacité du système judiciaire, on pourrait estimer une augmentation du PIB d'environ 0,3 % sur cinq ans en raison de la réduction des coûts judiciaires et de la confiance accrue des investisseurs dans un système judiciaire efficace.

  • Avantages pour les Entreprises : Un système judiciaire plus rapide et plus efficace valorise la sécurité juridique, un facteur clé pour attirer les investissements. Cela pourrait également encourager les entreprises à embaucher davantage, sachant que leurs litiges seront traités en temps opportun.

  • Amélioration de l'Image Publique : Une justice rapide et efficace contribuerait à améliorer l'image du système judiciaire auprès des citoyens, renforçant ainsi la confiance de la population dans les institutions. Cela pourrait réduire le sentiment d'insécurité et renforcer la cohésion sociale, bénéfique pour le climat économique global.

Impôt Spécial pour les Grandes Sociétés : À Éviter

L'instauration d'un impôt spécial et temporaire sur les grandes entreprises pourrait sembler attrayante pour générer des recettes supplémentaires, mais des preuves économiques suggèrent que cette approche pourrait être contre-productive. Des études montrent que les impôts élevés sur les entreprises peuvent dissuader les investissements et ralentir la croissance économique. Par exemple, une analyse menée par l'OCDE a révélé que les pays avec des taux d'imposition des sociétés élevés tendent à connaître une moindre croissance de l'investissement et une détérioration de la compétitivité.

En France, l'imposition d'un tel impôt pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises, limitant leur capacité à investir dans l'innovation et à créer des emplois. Cela pourrait également inciter certaines grandes entreprises à délocaliser leurs opérations vers des pays à fiscalité plus avantageuse, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l'emploi et le PIB national à long terme.

Ratio Dette et PIB : Impacts Économiques

Actuellement, la France présente un ratio dette/PIB d'environ 115 %. Ce ratio est un indicateur crucial pour évaluer la santé économique d'un pays. Une augmentation de la dette sans une croissance proportionnelle du PIB peut compromettre la capacité de l'État à financer les services publics et à investir dans de nouvelles infrastructures.

Il est important de noter que lorsque le PIB augmente, cela peut effectivement contribuer à faire baisser le ratio dette/PIB. En effet, le ratio est calculé en divisant la dette totale par le PIB. Ainsi, si le PIB augmente à un rythme plus rapide que la dette, le ratio diminuera, ce qui pourrait renforcer la confiance des investisseurs et améliorer la perception de la solidité économique du pays.

En investissant dans des mesures proactives comme la construction de prisons et l'augmentation du personnel judiciaire, la France pourrait réduire son ratio dette/PIB à travers une croissance du PIB, ce qui permettrait de stabiliser la dette à long terme. Par exemple, une augmentation de 0,4 % du PIB grâce à l'amélioration de la sécurité et de l'efficacité judiciaire pourrait contribuer à réduire le ratio de manière significative, générant ainsi un cercle vertueux où la réduction de la délinquance entraîne une meilleure santé économique, une augmentation des recettes fiscales et une diminution des coûts sociaux.

Impact sur la Note de la France

Une amélioration du ratio dette/PIB pourrait également avoir des conséquences positives sur la note de crédit de la France aux yeux des banques et des institutions financières. Les agences de notation, qui évaluent la capacité d'un pays à rembourser sa dette, prennent en compte plusieurs facteurs, dont le ratio dette/PIB.

  • Confiance des Investisseurs : Un ratio plus faible pourrait renforcer la confiance des investisseurs, les incitant à acheter des obligations d'État françaises, ce qui pourrait diminuer le coût du financement pour l'État.

  • Note de Crédit : Une amélioration de la situation économique, associée à une gestion rigoureuse de la dette, pourrait conduire à une révision à la hausse de la note de crédit de la France par les agences de notation. Cela réduirait les taux d'intérêt sur la dette publique et améliorerait la capacité de l'État à investir dans des projets de développement.

Une Politique Appréciée par De Gaulle ?

Dans le contexte de l'histoire politique française, il est intéressant de considérer comment une telle politique d'aide aux PMI et PME pourrait être perçue par des figures emblématiques comme Charles de Gaulle. De Gaulle, connu pour son attachement à l'indépendance économique et à la souveraineté nationale, aurait probablement vu d'un bon œil des initiatives visant à renforcer le tissu économique local en soutenant les PME.

  • Soutien à l'Économie Locale : De Gaulle valorisait l'idée d'une économie forte et autonome. En soutenant les PMI et PME, le gouvernement pourrait favoriser la création d'emplois et le développement local, ce qui aurait été en accord avec sa vision d'une France prospère.

  • Importance de la Justice : De Gaulle aurait également probablement apprécié les efforts visant à améliorer le système judiciaire. Une justice efficace est fondamentale pour garantir l'ordre et la sécurité, deux valeurs que De Gaulle tenait en haute estime. En renforçant les institutions judiciaires, le gouvernement contribuerait à maintenir la confiance des citoyens dans l'État et à favoriser un cadre propice aux affaires.

Pourquoi la Politique de M. Barnier Ne Plairait Pas à De Gaulle

Cependant, certaines des propositions de Michel Barnier pourraient ne pas correspondre à la vision de De Gaulle pour plusieurs raisons :

  • Imposition Temporaire des Grandes Entreprises : La proposition d’instaurer un impôt spécial sur les grandes entreprises pourrait être perçue comme une mesure punitive, qui contrarierait l'esprit de responsabilité et d'autonomie économique que De Gaulle prônait. De Gaulle était un fervent défenseur d'une politique économique qui encourageait la croissance et l'innovation, plutôt que de taxer les entreprises qui sont souvent des moteurs de l'économie.

  • Confiance dans l'État : De Gaulle croyait en un État fort, capable de diriger et de coordonner l'économie sans recourir à des mesures fiscales qui pourraient nuire à l'initiative privée. Les politiques de Barnier, telles que l'imposition des entreprises, pourraient nuire à cette confiance, en laissant penser que l'État cherche à contrôler l'économie à travers des mesures fiscales restrictives.

  • Vision à Long Terme : De Gaulle avait une vision à long terme pour la France, qui comprenait le développement d'un secteur industriel solide et la promotion de l'innovation. Si les propositions de Barnier manquent de cette perspective et semblent davantage réactives face à des problèmes immédiats, cela pourrait déplaire à un homme politique qui privilégiait des décisions stratégiques orientées vers l'avenir.

Comparaison avec l'Aide aux PMI/PME

Investir dans les PMI et PME, qui représentent près de 30 % de l'emploi en France, pourrait avoir des retombées positives sur le PIB. Un soutien ciblé pourrait stimuler la croissance de ces entreprises, entraînant une augmentation du PIB d'environ 0,3 à 0,5 % à moyen terme. En revanche, l'imposition des grandes sociétés, bien qu’utile à court terme pour générer des revenus, pourrait également freiner les investissements privés, impactant négativement l'économie à long terme si mal géré.

Bilan Potentiel sur le PIB et la Santé des Entreprises

En supposant que les propositions de Barnier, y compris l'investissement dans la sécurité, la construction de prisons et l'augmentation du personnel judiciaire, soient mises en œuvre, l'impact sur le PIB pourrait être significatif. Un bilan sur cinq ans pourrait montrer :

  • PIB : Une augmentation cumulée du PIB d'environ 3,2 %, en tenant compte des effets combinés de la réduction de la délinquance, de l'augmentation de l'efficacité judiciaire et des investissements dans les infrastructures pénitentiaires.

  • Santé des Entreprises : La santé financière des entreprises pourrait se renforcer, avec une reprise des embauches dans les PMI et PME et une augmentation de leur chiffre d'affaires, contribuant ainsi à un environnement économique plus stable.

  • Ratio Dette/PIB : L'augmentation du PIB pourrait également contribuer à une réduction du ratio dette/PIB, offrant une marge de manœuvre budgétaire pour l'État, ce qui renforcerait la stabilité économique.

  • Amélioration de la Note de Crédit : Une réduction du ratio dette/PIB pourrait également mener à une amélioration de la note de crédit de la France, facilitant le financement de l'État à des taux d'intérêt plus bas.

Conclusion

Les mouvements sociaux et l'insécurité croissante révèlent un besoin urgent de réformes efficaces. Les propositions de Michel Barnier, qui visent à équilibrer les intérêts économiques et sociaux, doivent être analysées à la lumière des implications économiques. Les coûts de l'inaction face à l'insécurité pourraient s'avérer plus lourds que ceux associés à des mesures proactives. En investissant dans des infrastructures pénitentiaires, en augmentant le personnel judiciaire de 5 % et en renforçant la sécurité, la France pourrait non seulement améliorer la situation sécuritaire, mais également favoriser la croissance économique et la création d'emplois. L'engagement à réduire la délinquance de manière significative sera un pas essentiel vers un avenir plus sûr et plus prospère pour tous, tandis que l'instauration d'un impôt spécial sur les grandes entreprises devrait être soigneusement évitée afin de ne pas compromettre la compétitivité et la croissance à long terme. De plus, un meilleur ratio dette/PIB et une amélioration de la note de crédit de la France pourraient renforcer la perception positive des marchés financiers à l'égard de la gestion économique du pays. Cependant, certaines mesures, telles que l'imposition des entreprises, pourraient ne pas trouver un écho favorable chez des figures historiques comme Charles de Gaulle, qui préconisaient une approche plus favorable à l'initiative privée et à la responsabilité économique.

"Réformes de Barnier : Un Équilibre Fragile entre Sécurité, Économie, que dirait De Gaulle" - 102024
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Périphérique Parisien a 50 kms/h est ce une erreur ? - 102024

Publié le par tair marc

Passer la limitation du Périphérique Parisien à 50 kms/h est ce une erreur ou une action bénéfique ?

Vouloir limiter pourrait paraitre efficace mais en terme de pureté de l'air cela ne va pas dans le sens, il faut une vitesse et une température pour que le FAP (filtre a particules du pot d’échappement) soit effic,ace soit 550°, on sait déjà qu'a 50kms /h on arrive a peine a 150°, il faut même 650° pour régénérer le FAP sinon il s’encrasse sur 15 à 20 mn sur cette chaleur.

Pour effectuer un bon décrassage, il vous faut augmenter le régime moteur de votre voiture jusqu'à atteindre au moins 3 000 tours par minute sur 20 kms, en conduisant sur l'autoroute par exemple.

Sans parler d'une augmentation des coups de freins et là on parlera des thermiques et électriques qui relarguent des PM2.5 des particules à -2.5 microns au freinage. Un vrai danger pulmonaire.

Les pensées écologiques n'en sont pas et en plus cela devient dangereux pour la santé.

Les particules PM 10 peuvent parcourir une distance aussi courte que 100 mètres. Les particules PM 2,5 vont encore plus loin, sur plusieurs centaines de kilomètres.

Certaines particules peuvent rester dans l'atmosphère pendant des jours, voire des semaines. Par conséquent, la pollution par particules générée dans une zone peut parcourir des centaines ou des milliers de kilomètres et affecter la qualité de l'air de régions éloignées de la source d'origine. Selon l'agence de l'environnement et de la Protection des USA (EPA).

Dans ces conditions, les niveaux de pollution particulaire peuvent être particulièrement élevés dans ces circonstances dans les zones urbaines ou ailleurs, lorsque le temps est calme, la pollution atmosphérique peut s’accumuler. Par exemple, les journées chaudes et humides avec de l’air stagnant ont des concentrations de particules beaucoup plus élevées que les journées où l’air est partiellement « nettoyé » par la pluie ou la neige.

Les habitants dans ces zones a faible vitesse et en particulier sur le Périphérique Parisien sont dans une situation de pollution forte et réelle déjà présente et aggravée par cette décision de limiter la vitesse à 50 kms/h car il n'y aura plus de moment où les particules PM2.5 seront présentes. Ce qui aggrave les risques pulmonaires.

Les conducteurs aussi.

TAIR Marc

Périphérique Parisien a 50 kms/h est ce une erreur ? - 102024

Publié dans ecologie, santé, société

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Le gouvernement Français veut faire des économies, pourquoi ? - 092024

Publié le par tair marc

Le Gouvernement Français veut faire des économies ?
 
N'oubliez pas que les 800 milliards attribués par l'UE en plan de relance pendant le Covid devait ce payer.
 
Ces 40,3 milliards de subventions européennes qui ont abondé le plan de relance national français de 100 milliards d'euros. Ces 100 milliards doivent être remboursé c'était une évidence.
 
Depuis quelques semaines nous entendons que les Français salariés du privé sont trop en arrêt de travail depuis 5 ans, (inclus 2020/2021 années Covid) et qu'il faudrait limiter cela est faire des économies dans le domaine.
 
L'objectif d'économies est de 25 milliards d'euros pour le budget 2024 - Public Sénat.11 juil. 2024.
 
Alors, Français, voulez vous passer à la caisse ?
 
TAIR Marc
Le gouvernement Français veut faire des économies, pourquoi ? - 092024
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Pourquoi insulter une personne d'origine etrangère ou d'outre-mer ? Inacceptable - 092024

Publié le par tair marc

Une habitude, qui existe depuis quelques années qui se durcit encore un petit peu, celle des natifs ou d'immigrés, voir même de Français de contrées lointaines à la Métropole qui se font insulter du seul fait qu'ils aiment la France et sa culture.


Être originaire de la France d'Outre-mer, de pays Africains, Nord-Africains, Orientaux ou Asiatiques, devrait pour certains amener a forcément détester la France et les Français supposés n'être que Blancs ?


La France d'une part représente une diversité, en allant des Antilles, Mayotte, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie ou la Métropole etc etc... avec des cultures aussi éloignées que lointaines, certains ne savent même pas que des Amérindiens font partie des citoyens Français, par exemple.


Même si nous voulons ne parler que de la culture dite dominante de la Métropole, là aussi des variétés existent entre régions du Nord au Sud et de l'Ouest a l'Est, avec des personnes très diverses.
Être d'Origine Africaine par exemple peut permettre d'aimer la France, que l'on soit naturalisé ou non, natif de France ou non...


Il est donc infondé d'insulter des personnes ayant une culture et/ou une origine Française, ou pas du seul fait d'aimer la France et sa Culture.


Nous voyons là une tyrannie envers ces personnes, une attaque de la libre pensée qui se réduit encore un petit peu. Insulter gratuitement ces personnes qui ne donnent qu'un avis est inacceptable.

TAIR Marc

Pourquoi insulter une personne d'origine etrangère ou d'outre-mer ? Inacceptable - 092024

Publié dans monde, société

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La fin du système de santé Français, il s'écroule - 092024

Publié le par tair marc

La santé en France :

Le Système de santé Français, n'est même plus l'ombre de lui même, il s'écroule complétement.

J'avais déjà évoqué le sujet il y a quelques années, mais personne ne voyait l'urgence ni la fin du système, le covid en 2020/21 a dévoilé la gravité qui était déjà là.

2024 a marqué une étape peut être irréversible, ou il faudra de nombreuse année pour y remédier.

Sachez que cet été 2024 ce sont 2 services d'urgences sur 3 qui ont fermé, et ça c'est le détail qui dit que le système s'écroule et va bientôt mourir. Les Urgences ne sont plus en danger elle sont en train de mourir.

Les Gouvernements et les Ministres de la Santé ont aidé a cette chute en fermant des lits, en limitant les formations, en limitant le nombre l'élèves soignant dans certaines spécialités voir de personnels, cette année c'est -1500 internes.

Français ouvre les yeux et regarde ton système de santé mourir.

TAIR Marc

La fin du système de santé Français, il s'écroule - 092024

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Les Français et l'achat de voitures electrique - 092024

Publié le par tair marc

Les Entreprises et l'achat de voitures électrique :
 
Mais cela ce fait par voie d'obligation. L'ONG Transport et environnement pointe du doigt le retard des grosses entreprises tricolores pour intégrer des véhicules électriques dans leur flotte.
 
Plus de la moitié d'entre elles ne respectent pas la loi, selon l'ONG.
 
C'est pourtant l'enjeux de la loi d'orientation des mobilités (LOM) : introduire des quotas de véhicules électrifiés (hybrides rechargeables et électriques) ceci pour toutes les entreprises ayant plus de 100 véhicules.
Soit, 10% des voitures destinées aux employés doivent être électrifiées en 2023, 20% en 2024 et jusqu'à 70% à partir de 2030 selon se texte.
 
Mais quatre ans après la loi c'est 60% des entreprises concernées qui ne respectent pas ces quotas, d'après une étude de l'ONG Transport et environnement (T&E). « Il n'y a aucune sanction et aucun contrôle actuellement », regrette Léo Larivière, porte-parole de T&E.
 
« Les 3 % des entreprises gérant des flottes de plus de 100 véhicules représentent chaque année environ 61 % du marché du neuf, soit 1,2 million de voitures », explique Léo Larivière, responsable plaidoyer automobile chez Transport et Environnement. Dit autrement, le périmètre de la loi LOM vise directement et indirectement (via les sociétés de leasing qui s'adressent aux particuliers comme aux entreprises) 6 véhicules sur 10.
 
Les constructeurs doutent-ils de l'électrique ?
 
TAIR Marc
Les Français et l'achat de voitures electrique - 092024

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