Périphérique Parisien a 50 kms/h est ce une erreur ? - 102024
Passer la limitation du Périphérique Parisien à 50 kms/h est ce une erreur ou une action bénéfique ?
Vouloir limiter pourrait paraitre efficace mais en terme de pureté de l'air cela ne va pas dans le sens, il faut une vitesse et une température pour que le FAP (filtre a particules du pot d’échappement) soit effic,ace soit 550°, on sait déjà qu'a 50kms /h on arrive a peine a 150°, il faut même 650° pour régénérer le FAP sinon il s’encrasse sur 15 à 20 mn sur cette chaleur.
Pour effectuer un bon décrassage, il vous faut augmenter le régime moteur de votre voiture jusqu'à atteindre au moins 3 000 tours par minute sur 20 kms, en conduisant sur l'autoroute par exemple.
Sans parler d'une augmentation des coups de freins et là on parlera des thermiques et électriques qui relarguent des PM2.5 des particules à -2.5 microns au freinage. Un vrai danger pulmonaire.
Les pensées écologiques n'en sont pas et en plus cela devient dangereux pour la santé.
Les particules PM 10 peuvent parcourir une distance aussi courte que 100 mètres. Les particules PM 2,5 vont encore plus loin, sur plusieurs centaines de kilomètres.
Certaines particules peuvent rester dans l'atmosphère pendant des jours, voire des semaines. Par conséquent, la pollution par particules générée dans une zone peut parcourir des centaines ou des milliers de kilomètres et affecter la qualité de l'air de régions éloignées de la source d'origine. Selon l'agence de l'environnement et de la Protection des USA (EPA).
Dans ces conditions, les niveaux de pollution particulaire peuvent être particulièrement élevés dans ces circonstances dans les zones urbaines ou ailleurs, lorsque le temps est calme, la pollution atmosphérique peut s’accumuler. Par exemple, les journées chaudes et humides avec de l’air stagnant ont des concentrations de particules beaucoup plus élevées que les journées où l’air est partiellement « nettoyé » par la pluie ou la neige.
Les habitants dans ces zones a faible vitesse et en particulier sur le Périphérique Parisien sont dans une situation de pollution forte et réelle déjà présente et aggravée par cette décision de limiter la vitesse à 50 kms/h car il n'y aura plus de moment où les particules PM2.5 seront présentes. Ce qui aggrave les risques pulmonaires.
Les conducteurs aussi.
TAIR Marc